Richelieu (1/350) [Navigant] - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 25/11/2021 ===
Franchement, mon vrai préféré à moi, c’est le “Terrible”, pas le sous-marin, le contre-torpilleur de la fin des années 30 (je parle du siècle précédent bien sûr, un temps que les moins de… nani nana nanère…). Seulement voilà, il n’existe pas à ma connaissance de boîte du “Terrible”, je me demande bien pourquoi…
Mon deuxième préféré, c’est le “Richelieu”… même époque, mêmes lignes harmonieuses, des performances de ouf, un superbe bâtiment ! Bien supérieur d’après moi au “Bismarck” et autres “King Georges V”…
Et donc, Heller a une boîte au 1/400 qui est intéressante parce que les modèles Heller sont assez exacts. Brut de fonderie mais dans les lignes beaucoup plus exacts que la concurrence (quand il s’agit de matériel français en tous cas)… Trumpeter a une boîte au 1/350. Moins exacte ! Les détails sont beaucoup plus fins mais l’ensemble n’est pas bon, ce qui gâche un peu (on peu rêver : Heller faisant des modèles de la qualité de Trumpeter…).
Re-donc, je me disais qu’un jour je l’attaquerai celui-là ! Et le jour est venu à Hyères, sur le salon, où l’un des exposants m’a fait un prix pour le Trumpeter avec la PE de ‘L’Arsenal”. J’ai pris !
Et j’attaque !
Et pour ne pas vous faire languir, la coque est équipée et on a procédé aux premiers essais au salon d’Auch. Voilà ce que ça donne :
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 30/11/2021 ===
Le tout n’est pas d’avoir une coque, encore faut-il l’équiper et là, c’est du lourd !
Donc, je vais essayer de profiter au maximum des possibilités du kit MTM.
J’ai déjà deux sorties moteur et une sortie servo de prises pour la propulsion et la direction. Me reste deux servos pour les deux tourelles d’artillerie principales (les 380mm) et un moteur pour les trois tourelles d’artillerie secondaires (les 152mm). Pas de problème pour les 380, un servo dans l’axe de chacune et le tour est joué (et elles seront indépendantes). Pour les 152, il va me falloir une petite tringlerie et le moteur pourra les actionner “toutes à la fois”.
Question éclairage, un canal pour les feux de navigation, un canal pour chacun des projecteurs (soit deux canaux) et le dernier canal pour un éclairage intérieur.
La caméra bien sûr, je vais la loger dans le blockaus ou au niveau de la passerelle de navigation (je ne sais pas encore, il y a un télémètre devant le blockaus qui empiètera peut-être sur le champs de vision).
Le son, juste le haut-parleur fixé sur la face inférieur du pont milieu.
Pour en revenir à la coque, quelques détail du montage des moteurs et du servo.
La technique est la même que celle employée sur mes autres démonstrateurs (voir les “Jean Bart”, “Suroit” et “Condorcet”) : un simple perçage à travers la coque, pas de tube d’étambot pour les arbres d’hélice mais une “boîte à graisse” qui assure l’étanchéité et la lubrification de l’ensemble. Pour le safran, un tube de jaumière qui débouche au dessus de la ligne de flottaison.
Petites remarques:
- sur ce modèle les chaises d’arbre intérieures sont trop courtes. Les hélices intérieures viennent en contact avec la coque et ne peuvent donc pas tourner (et oui, les fabricants de modèles statiques ne pensent pas une minute qu’une hélice, c’est fait pour tourner!). Il faut donc les surélever d’environ 1mm.
- le pas des hélices n’est pas assez important pour obtenir une bonne allure. Il est donc nécessaire d’accentuer ce pas sur chaque hélice (l’avantage du plastique, c’est qu’il est suffisamment souple pour accentuer l’angle de chaque pale sans rien casser).
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 1/12/2021 ===
Une des (petites) difficultés de l’intégration du kit sur ce genre de modèle, c’est de faire en sorte que le switch et le connecteur µUSB (pour la charge batterie) soient à la fois totalement invisibles mais aussi facilement accessibles. Sur le “Richelieu”, j’ai choisi de les positionner sur le pont milieu, sous les plateformes des 100mm. Ces plateformes seront donc amovibles.
J’ai préparé mon pont milieu en découpant une lumière sous l’emplacement des plateformes. Les trous de centrage sont percés à 2mm pour laisser passer les pions de centrage des plateformes :
Je remplace les pions de centrages d’origine par du tube diamètre 2mm pour avoir un meilleur maintient en position des plateformes :
Je vérifie la mise en place de l’ensemble :
Ça baigne ! et même ça baignoire !
Puisque je veux rendre les tourelles de 152 mobiles, je pratique une découpe sous l’emplacement de la tourelle supérieure afin de laisser passer son axe :
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 3/12/2021 ===
On attaque l’artillerie secondaire. Les trois tourelles seront actionnées par un seul moteur et leur débattement sera d’à peu près 140° (difficile de faire mieux vu les contraintes), il faut donc monter une petite tringlerie pour les relier entre elles et au moteur.
Première étape, percer la base de chaque tourelle en son centre (diamètre 2mm) et y coller un petit morceau de tube (le tube doit dépasser la surface intérieure du pont une fois la tourelle en place, sa longueur totale est de 5 à 6mm). Sur ce tube, je colle une pièce plastique découpée dans une feuille de 1mm d’épaisseur. Cette pièce est percée (diamètre 2mm) à chaque extrémité. Longueur de la pièces : un peu plus que le diamètre du fut de la tourelle de façon à ce qu’une fois mise en place, elle repose sur la face inférieure du pont. L’entraxe entre les perçage est de 9.5mm (afin d’autoriser un débattement maximal sans venir “taper” contre la coque lors du déplacement. Je place mes tourelles dans leur fut (un peu de graisse sur les parties en contact) et je colle deux petites collerettes à la base pour que la tourelle reste toujours bien plaquée contre sont support lors de la rotation. La pièce plastique percée est collée sur l’axe de la tourelle (attention à son positionnement par rapport à la tourelle !) :
Pour la tringlerie, je fais un cadre et je colle en bout un rail de guidage pour l’axe moteur. Je travailler avec de la feuille plastique épaisseur 1mm mais je la triple (épaisseur totale de l’ensemble: 3mm) pour éviter toute déformation lors du mouvement :
On peut voir les trois perçages correspondant au passage des axes des tourelles (lors du montage et puisque les axes des tourelles seront mobiles par rapport à la tringlerie, ne pas oublier un peu de graisse…).
J’équipe le moteur d’un support permettant le passage de l’entraineur. L’écartement des pattes doit être supérieur à la longueur de l’entraineur bien sûr. Puisque l’entraxe sur les tourelles est de 9.5mm, l’entraxe sur mon entraineur est aussi de 9.5mm afin d’avoir le débattement maximum. La longueur du rail de guidage doit être au minimum de 9.5×2=19mm plus un diamètre de l’axe (2mm) soit au total 21mm :
Je mets tout en place (mouvement = graisse !) et je colle une petite collerette au bout de chaque axe pour que la tringlerie ne soit pas chassée lors de la rotation :
De cette façon, le moteur peut faire un tour complet sans risque de casse du mécanisme (et c’est une mesure de sécurité utile !)
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 6/12/2021 ===
On continue avec l’artillerie principale. Là, pas de problème : il me reste deux voies servo disponibles, je vais donc actionner chaque tourelle avec un servo différent.
Le montage ne présente aucune difficulté puisqu’il n’y a qu’à placer l’axe de rotation du servo dans l’axe de la tourelle.
Je perce la base de chacune des deux tourelles (diamètre 2mm et je les mets en en place, une sur la plage avant, l’autre sur le pont milieu (ici la tourelle avant) – sans oublier une fine couche de graisse sur les parties mobiles en contact :
Sur la face interne et comme sur les tourelles de 152, je colle deux petites “oreilles” afin que la base de la tourelle reste bien en contact avec le socle lors de la rotation (attention, la base tourelle ne doit pas être “plaquée” contre le socle, le mouvement doit pouvoir s’effectuer sans effort) :
Je prépare mon servo en collant l’axe de l’actionneur sur l’axe du servo (au travers de l’actionneur, colle cyano gel) :
Je n’ai plus qu’à passer l’axe du servo dans la base de la tourelle puis à maintenir le corps du servo en place avec deux supports découpés dans de la feuille plastique épaisseur 1mm. L’axe du servo est collé dans la base de la tourelle avec de la cyano gel :
Il n’y a plus qu’à couper l’axe du servo qui dépasse.
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 7/12/2021 ===
Bien, le gros œuvre est fait, reste la dentelle…
Allez, on attaque la caméra !
Comme je l’ai dit plus haut, je pensais placer la caméra dans le blockhaus mais après vérification, une bonne partie du champ de vision aurait été masquée par le télémètre qui se trouve au dessus de la passerelle (d’ailleurs, question aux spécialistes : s’agit-il de la passerelle Amiral? j’imagine que oui mais si quelqu’un peut confirmer…).
Donc, je me rabat sur le “plan B”: la caméra sera située dans la passerelle de navigation. De fait, le “plan B” est tout aussi intéressant que le “A” puisque si je ne fais pas de c…, on aura la vue de l’officier de quart, voire du timonier ou du Commandant… Je vais enfin réaliser un rêve de gamin !
Première chose à vérifier : les ouvertures de la passerelle de navigation sont elles suffisantes pour assurer le champ de vision ou faut-il en agrandir une au risque de casser un peu l’esthétique de l’ensemble…?
On vérifie avec le module connecté et… oui, ça passe, pas besoin d’agrandir une ouverture! On peut donc installer l’optique :
Deuxième étape, on pratique une ouverture dans chacun des ponts que les câbles de la caméra traverseront :
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 13/12/2021 ===
Les découpes sont faites, plus qu’à faire un montage à blanc pour vérifier que tout passe bien :
Pas de problème pour la tour mais par contre, les étages inférieurs… mes découpes sont trop petites ! et au-dessus de l’ensemble, ça passe pas non plus, il faut aussi découper. On reprend !
Et on réessaye !
Bon, ça, c’est fait…
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 15/12/2021 ===
On attaque le dernier chantier de l’équipement du “Richelieu” avec les lumières (bien sûr, il restera encore à positionner le module électronique, la batterie et le haut-parleur mais ces opérations se font sans intervenir sur la maquette elle même, sans modifier aucune pièce).
Donc les lumières… Le problème, c’est que plus on les cherche, plus on les trouve ! Je pensais me limiter aux feux de navigation mais finalement, je pense qu’on peut aller plus loin. Je défini la répartition des éclairage pas canal (4 canaux disponibles) :
- canal 1: feux de navigation (vert tribord dans le prolongement du télémètre des 100mm tribord, rouge babord dans le prolongement du télémètre des 100mm babord, blanc à la poupe juste au dessus du chaumard (merci à Gilles et à Xtian Coat qui m’on bien aidé sur ce coup-là!)
- canal 2: feux de combat de part et d’autre de la tour de combat (2 x 3 feux rouge)
- canal 3: projecteurs tribord (un projecteur de signalisation sur la tour de combat au niveau de la passerelle de navigation et un projecteur de recherche sur la tour – cheminée)
- canal 4: identique canal 3 mais côté bâbord
J’ai pour l’instant décidé de faire l’impasse sur un éclairage intérieur mais je reviendrai peut-être dessus (en toute logique, les feux de navigation et l’éclairage intérieurs peuvent être simultanés).
Je m’occupe des petites pièces d’abord, les projecteurs.
Comme pour le “Condorcet”, deux écoles : ceux qui ne soudent pas et les autres. Moi, je fais partie des autres. Ce que je montre ici est valable pour ceux qui sont prêts à reprendre le fer quelques minutes. Pour ceux qui ne veulent vraiment pas, la méthode est exactement la même mais avec des trous un peu plus gros (il faut passer la LED au lieu de ne passer que le fil) et donc un peu de travail de mastiquage à suivre.
Projecteurs de recherche : il faut bien sûr les évider puis percer le fond du projecteur (diamètre 0.6mm) pour passer les câbles. J’ai cherché de la doc sur ce type de projecteur mais je n’ai rien trouvé sur le passage de ces câbles. Je les fais donc repasser dans le socle du projecteur :
Je perce mon passage de câble et je peins le fond en brillant :
Je taille légèrement la résine de ma LED pour qu’elle se positionne sans problème, je la place dans le projecteur et je passe les câbles :
Le plus gros est fait. Je noie le tout dans une résine (moi j’utilise de la cyano toute bête). On laisse sécher, on verra demain ce que ça donne…
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 19/12/2021 ===
Après séchage, on voit ce que ça donne :
Les projecteurs de signalisation, ça, c’est autre chose, ils sont tout petit… Donc, tailler la LED mais là c’est vraiment de la dentelle… :
Après, en fonction de la technique choisie (LED déjà soudée ou non), la méthode est la même: percer le projecteur et faire passer les câbles pour insérer la LED dedans :
et ça donne ça :
Reste les feux de navigation et accessoirement les feux de combat (grande découverte pour moi : il y a 6 feux rouge sur les antennes de part et d’autre de la tour de combat. J’ai retrouvé le même type de feux sur des monographies de croiseurs en particulier mais je m’interroge toujours sur leur fonction exacte.
RE: Richelieu (1/350) - un de mes préférés... sur l'eau ! -
Christophe - 03-31-2022
=== Ce message a été initialement publié le 10/01/2022 ===
Aujourd’hui, les feux de combat.
Il s’agit de 6 feux rouge répartis sur les antennes de part et d’autre de la tour de combat. Si je veux conserver un minimum de réalisme, impossible d’utiliser les LEDs directement (elles sont trop grosses). La solution, c’est donc la fibre optique. Les LEDs seront logées dans la passerelle sous la passerelle découverte.
Le problème de nos LEDs, c’est qu’elle sont trop grosses pour être utilisées directement pour ce genre de matériel mais trop petite pour qu’on puisse y coller plus d’une fibre optique (diamètre 0.5mm). Il va donc me falloir 6 LEDs rouge pour réaliser ces feux.
Première chose, le travail de terrassier : creuser un sillon sur chacune des antennes afin de pouvoir y loger la (les) fibre(s) :
Percer les sorties pour la fibre :
On peut ensuite y passer les fibres (préalablement formés à froid sur un tube diamètre 0.8mm) et les faire déboucher aux endroits prévus :
Il n’y a plus qu’à couper à la bonne longueur et mastiquer le dessous pour revenir à l’état initial.