03-17-2022, 06:54 PM
=== Ce message a été initialement publié le 12/09/2020 ===
Comme beaucoup je suppose, je suis arrivé à la maquette tout gamin. A l’époque (je devais avoir 7 ou 8 ans), la maquette (la petite boite au 1/72ème, dans les 5 Francs à l’époque !) constituait la suprême récompense d’un laborieux après midi lorsque mes parents devaient renouveler la garde-robe et qu’il me fallait les suivre pour essayer pantalons, chemises et autres pull-overs… Si j’avais été bien sage, j’avais droit à ma petite boîte magique et à ma dose de du rêve pour le reste de la semaine…
Bien sûr, et même s’il n’en disait rien, mon père s’amusait autant que moi au montage de ces petites merveilles. Mais bon, une fois montées, les merveilles (qui ne l’étaient que pour mon imagination !) en question finissaient sur une étagère et disparaissaient sous une couche de poussière toujours plus épaisse… Et je les regardais en les imaginant démarrer, vrombir pour finalement s’échapper de leur grisaille…
Les années ont passé et la passion s’est, sinon éteinte, du moins atténuée… Et puis il y avait toujours cette frustration de faire un modèle précis, chercher la différence, le petit “truc” qui le distingue, lui donner tous les aspects de la réalité… tous sauf les plus importants ! Les bruits, les lumières, les mouvements…
Et puis les hasards de la vie ont fait que… J’ai fini par trouver ma voie dans l’électronique, domaine fascinant s’il en est! Un jour, un ami qui connaissait mon goût pour la marine et les bateaux m’a offert une… maquette plastique ! La boîte est restée sur mon bureau des jours, des semaines… Plus j’y pensais, plus je me disais que c’était possible, que ça devait marcher !
L’idée était simple: pouvoir enfin donner vie à mes modèles, mais sans les dénaturer. Heureusement, la miniaturisation de l’électronique rend la magie possible. Le temps d’embarquer ma charmante compagne dans ce qui ressemble à une histoire de fou.
Le temps de développer, de vérifier, de tester, de retravailler, de couper, de coller, de jeter à la poubelle, de recommencer à zéro. Le temps d’être découragé, puis de reprendre courage…
Et voilà, tout est là…
C’est perfectible (et je compte sur vous pour les conseils) mais ça existe et ça marche. Enfin mes modèles s’éclairent et s’agitent, enfin ils bougent. C’est assez simple de mise en oeuvre et surtout, surtout, ça ne modifie en rien l’aspect du modèle.
Et dire qu’il m’aura fallu attendre quarante ans !
Bonnes maquettes à tous,
Christophe
Comme beaucoup je suppose, je suis arrivé à la maquette tout gamin. A l’époque (je devais avoir 7 ou 8 ans), la maquette (la petite boite au 1/72ème, dans les 5 Francs à l’époque !) constituait la suprême récompense d’un laborieux après midi lorsque mes parents devaient renouveler la garde-robe et qu’il me fallait les suivre pour essayer pantalons, chemises et autres pull-overs… Si j’avais été bien sage, j’avais droit à ma petite boîte magique et à ma dose de du rêve pour le reste de la semaine…
Bien sûr, et même s’il n’en disait rien, mon père s’amusait autant que moi au montage de ces petites merveilles. Mais bon, une fois montées, les merveilles (qui ne l’étaient que pour mon imagination !) en question finissaient sur une étagère et disparaissaient sous une couche de poussière toujours plus épaisse… Et je les regardais en les imaginant démarrer, vrombir pour finalement s’échapper de leur grisaille…
Les années ont passé et la passion s’est, sinon éteinte, du moins atténuée… Et puis il y avait toujours cette frustration de faire un modèle précis, chercher la différence, le petit “truc” qui le distingue, lui donner tous les aspects de la réalité… tous sauf les plus importants ! Les bruits, les lumières, les mouvements…
Et puis les hasards de la vie ont fait que… J’ai fini par trouver ma voie dans l’électronique, domaine fascinant s’il en est! Un jour, un ami qui connaissait mon goût pour la marine et les bateaux m’a offert une… maquette plastique ! La boîte est restée sur mon bureau des jours, des semaines… Plus j’y pensais, plus je me disais que c’était possible, que ça devait marcher !
L’idée était simple: pouvoir enfin donner vie à mes modèles, mais sans les dénaturer. Heureusement, la miniaturisation de l’électronique rend la magie possible. Le temps d’embarquer ma charmante compagne dans ce qui ressemble à une histoire de fou.
Le temps de développer, de vérifier, de tester, de retravailler, de couper, de coller, de jeter à la poubelle, de recommencer à zéro. Le temps d’être découragé, puis de reprendre courage…
Et voilà, tout est là…
C’est perfectible (et je compte sur vous pour les conseils) mais ça existe et ça marche. Enfin mes modèles s’éclairent et s’agitent, enfin ils bougent. C’est assez simple de mise en oeuvre et surtout, surtout, ça ne modifie en rien l’aspect du modèle.
Et dire qu’il m’aura fallu attendre quarante ans !
Bonnes maquettes à tous,
Christophe